Le logement au programme des candidats

Alors que les Français s'apprêtent à voter au second tour des élections présidentielles, quelles sont les propositions phares des deux candidats finalistes en matière de logement ?

Rénovation énergétique et logement social

S'il est réélu, Emmanuel Macron compte poursuivre ses efforts pour la rénovation énergétique des logements. Avec le déploiement de MaPrimeRenov’, il prévoit d’accorder 2 milliards d’euros d’aides par an pour permettre la rénovation de près de 700 000 logements chaque année.

Pour mieux loger les ménages modestes, autre grand objectif du candidat Macron, la loi SRU sera maintenue pour soutenir la production de logements sociaux (125 000 par an), tout en exonérant 4 Français sur 5 de taxe d’habitation. Le programme d’Emmanuel Macron indique par ailleurs que s’il est réélu, il ne créera pas de nouvelles normes de construction durant son deuxième quinquennat.

Marine Le Pen, quant à elle, prévoit la construction de 100 000 logements sociaux par an et de 100 000 logements étudiants d’ici 5 ans.

L’aide aux primo-accédants

Marine Le Pen a intégré dans son programme une mesure pour les primo-accédants. Elle prévoit l’instauration d’un prêt à taux zéro (PTZ) sur 10 ans allant jusqu’à 100 000 € pour les jeunes couples de moins de 30 ans souhaitant accéder à la propriété. Si le couple a un troisième enfant pendant la période du prêt, le capital restant dû devient une subvention et le reste à payer du PTZ est tout simplement supprimé.

Emmanuel Macron promet de poursuivre la facilitation à l’accès à la propriété avec le renouvellement du PTZ jusqu'en 2023, mesure déjà votée et entérinée.

Transmission et succession

Marine Le Pen veut exonérer de droits de succession les biens immobiliers jusqu'à 300 000 €, ainsi que les donations des parents mais aussi des grands-parents à leurs enfants et petits-enfants jusqu’à 100 000 € par enfant tous les dix ans, dans le but de soutenir les jeunes dans leur projet d’achat immobilier.

Le programme du Président Macron prévoit de relever l’abattement attaché aux successions entre parents et enfants à 150 000 €. Surtout, il propose de créer un nouvel abattement de 100 000 € pour les successions entre les autres membres d’une même famille.